• Audrey, la Balance qui a choisi son camp : l’éclat de la transparence

    Balance de signe astrologique, Audrey aime plaisanter sur ses indécisions du quotidien. Mais qu’on ne s’y trompe pas : lorsqu’il s’agit d’éthique, de transparence et de consommation responsable, elle n’hésite jamais. Déterminée, lumineuse et bientôt maman, celle que l’on connaît sous le pseudo @aud2d2_ sur TikTok s’est donnée une mission claire : informer et éveiller les consciences, dans un monde où le profit règne et où l’humain comme la planète passent trop souvent au second plan.

  • Racines terriennes, valeurs humaines

    Originaire du Périgord, Audrey grandit entourée de ses frères « à manger de la terre » comme elle le dit avec humour, avec une maman aide-soignante au grand cœur (incapable de tourner le dos à ses patients malgré la retraite) et un papa chef et trufficulteur. Dans ce cadre simple et sincère, elle apprend très tôt le sens du service, de l’attention aux autres et du respect de la planète.

    Ces racines nourrissent sa détermination actuelle : protéger la Terre, refuser les dérives de la surconsommation, et transmettre ses réflexes en toute bienveillance.

    Quand la plume devient voix

    Après un bac L option théâtre, puis des études en fac de japonais, Audrey se tourne ensuite vers les médias. Auteure de profession, elle devient également chroniqueuse télé et radio et fait ses armes pendant dix ans dans des rédactions prestigieuses comme L’Équipe, Europe 1 et France 2. Son premier contrat ? La co-écriture de Mon journal intime, imaginé comme le journal de l’héroïne du film culte LOL de Liza Azuelos, celui qui a marqué toute une génération française, fan des BB Brunes et de franges à la Troy Bolton.

    Curiosité insatiable, passionnée par tous les sujets, un goût prononcé pour l’écriture nourrissent naturellement la création du compte TikTok @aud2d2_ . Ce compte devient son espace d’expression libre, où elle dénonce les dérives des marques, propose des alternatives responsables, et informe avec humour et pédagogie une communauté qui dépasse aujourd’hui les 73 000 abonnés.

    Luxe et surconsommation : une crise de confiance

    Le luxe, Audrey en parle beaucoup. Pour elle, il devrait rester synonyme de savoir-faire artisanal, de matières nobles, d'émotions et d’héritage. Mais aujourd’hui, cette vision se fissure. Les hausses de prix ne sont plus justifiées par la qualité, bien au contraire, les pièces vintage surpassent souvent les productions actuelles en durabilité. L’expérience client et le service après-vente ne suffisent plus à convaincre, et les scandales à répétition brouillent la légitimité des maisons. Elle cite des décisions également avides de sens, comme par exemple le départ soudain d’Alessandro Michele de Gucci en 2022, décidé dans une opacité totale. Une succession d’événements qui nourrit les doutes et interrogations des clients.

    Ce désamour ouvre la voie à la contrefaçon, de plus en plus sophistiquée, jusqu’aux “hybrid fakes” : des produits mêlant authentique et faux, capables de tromper même des experts. Dans un contexte où l’insécurité grandit dans les grandes villes, posséder des articles de luxe attire désormais les voleurs. Beaucoup préfèrent donc se tourner vers ces alternatives, parfois plus par pragmatisme que par choix. L’ascension de la contrefaçon illustre tristement un luxe qui, en oubliant ses valeurs, a perdu une partie de sa raison d’être.

    Mais Audrey ne s’arrête pas au luxe. Elle alerte aussi sur l’accélération folle de la surconsommation, notamment dans la mode et la beauté. Exemple frappant : les calendriers de l’Avent. Jadis symboles de magie et de surprise, ils sont désormais transformés en produits marketing, disponibles en précommande dès août. Certaines marques en sortent même plusieurs éditions par an, brisant l’instant présent et poussant à acheter toujours plus tôt, toujours plus vite. Que dit ce phénomène de notre rapport à la consommation ? Nos vies sont rythmées par le calendrier des achats (soldes, Black Friday, fêtes de fin d’année), comme si l’essentiel n’était plus de vivre, mais de consommer. Et tout laisse à penser que cette spirale ne fera que s’amplifier en 2025 et 2026.

  • Le rôle de l'influence

    Face à ce système, Audrey a choisi une autre manière de pratiquer l’influence (ou la “désinfluence” comme elle s’amuse à dire). Elle refuse les partenariats avec des marques qui ne sont pas alignées à ses valeurs, quitte à décliner des propositions alléchantes. Elle rappelle qu’un feed saturé de collaborations payées finit par nuire à la crédibilité d’un créateur de contenu.

    Au contraire, elle donne spontanément de la visibilité à des petites maisons françaises de cosmétiques, comme Oden, une marque française qui travaille des ingrédients 100% locaux avec transparence et qualité. Elle est convaincue que face aux mastodontes du marketing dans le secteur et avec leurs budgets colossaux, il est vital de tendre la main.

    Elle défend ainsi une influence plus altruiste, qui parle des marques parce qu’elles en valent la peine, pas parce qu’elles rémunèrent. Un retour à l’authenticité qui, selon elle, sera la clé pour l’avenir du secteur.

  • Acheter moins, acheter mieux

    Au cœur de son message, un credo : acheter moins mais mieux. Avec plus de 100 milliards de vêtements produits chaque année pour seulement 8 milliards d’humains,

    Audrey appelle à une prise de conscience urgente.

    Elle invite chacun à se poser les bonnes questions avant tout achat :

    1

    Avons-nous réellement besoin de cet achat, ou est-ce un caprice dicté par une tendance passagère ?

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    Regardons la durabilité du vêtement : choisir des matières qui respectent la planète et la santé (laine certifiée, coton biologique, cachemire garantissant le bien-être animal…)

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    Favorisons les marques qui investissent dans des méthodes de fabrication respectueuses et transparentes

    Et bien sur, privilégier au maximum la seconde main !

  • Ces réflexes simples permettent non seulement de réduire notre impact, mais aussi de redonner du sens à notre consommation.

  • Que retenir d'Audrey ?

    Née à la fin des années 80, Audrey garde une pointe de nostalgie pour une époque où chaque innovation technologique avait la saveur de la découverte, suscitant un véritable émerveillement collectif.

    Ces nouveautés révolutionnaient le quotidien, simplifiaient la vie des foyers et apportaient une joie sincère, presque enfantine. Aujourd’hui, elle déplore une société « blasée de tout », où l’on ne s’émerveille plus de grand-chose et où l’on vit davantage au rythme des lancements produits qu’à celui de l’instant présent.

    Ce constat rejoint ses combats : luxe dévoyé, influence surcommercialisée, consommation hors de contrôle. Tout est lié. Son engagement vise à remettre de la conscience dans nos choix, à se demander ce qui nous rend réellement heureux, derrière quoi est-ce que l’on court et à ne pas se laisser piéger par le culte du toujours plus.

    Sa voix nous rappelle, avec force et bienveillance, qu’il ne faut jamais perdre de vue l’essentiel : l’humain, la planète, et le plaisir simple de vivre l’instant.

  • Bonus : la journée Solar Circle rêvée d’Audrey

    « Ma journée Solar Circle idéale se déroulerait à la campagne, en été de préférence, haha.

    Le matin : une promenade d’animaux dans un refuge, suivie de la réalisation de portraits vidéos de ceux qui n’ont pas encore trouvé de famille. Chaque participante pourrait ensuite partager sur ses réseaux le portrait de l’animal de son choix, afin d’encourager l’adoption.

    L’après-midi : cueillette de fruits — pêches, mirabelles ou autres selon la saison — pour lancer un grand atelier confiture et crêpes à l’heure du goûter.

    Enfin, la journée se terminerait par un barbecue-apéro-karaoké devant un magnifique coucher de soleil, parce que les soirées d’été ont toujours eu quelque chose de magique à mes yeux.

    Mon message, c’est que les choses les plus simples et les plus authentiques sont celles qui nous nourrissent le plus. »

    Suivez les dernières actualités d'Audrey sur son compte Tiktok : Audrey